Introduction :
Louis Aragon est un auteur du 20e siècle, est un poète engagé. Il écrit « Strophe pour se souvenir » poème extrait du roman inachevé en 1956 en mémoire au groupe Manouchian, resistants étrangers fusillés par la Gestapo en 1944.

Le poème évoque un temps de guerre. Il montre un paysage bien triste. Les couleurs présentes sont celles du malheur, le noir « noir de barbe » évoquer aussi avec l’image de la nuit « nuit hirsute », le rouge « l’affiche qui semblait comme une tache de sang », le gris « tout avait la couleur uniforme du givre ». Un sentiment de tristesse sort du poème. De plus le poème est rempli de termes faisant référence à la mort. Il souligne aussi la peur a laquelle était soumise la population. L’affiche rouge est comparée à « une tâche de sang ». Le poète explique ainsi comment les nazis tentaient d’associer l’action des résistants à des actes criminels et barbares. Cette affiche diabolise ainsi la résistance dont le sombre portrait est renforcé par les photos figurant sur l’affiche. De plus l’auteur souligne qu’ils étaient étrangers avec ce vers « parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles », on comprend l’intention xénophobe de l’affiche qui tente de créer un sentiment de méfiance de la population à l’égard de ces résistants, sentiments reposant sur la peur de l’étrangers. Ainsi le poète en associant l’idée de l’inconnu à la métaphore de la tâche de sang et à la descriptions de portraits sombres et peu engageant dénonce les procédés utilisés pour effrayer la population et discréditer le mouvement résistant comme le dit ce vers : « y chercher un effet de peur sur les passants ». Cependant Louis Aragon présente ces résistants comme des hommes courageux, guidés par leurs convictions et qui ne craignent pas de donner leur vie au nom des valeurs qu’ils défendent : « la mort n’éblouit pas les yeux des partisans ». Mais au-delà des résistants en général, c’est à ces étrangers, « ces Français de préférence » qui se sont battus pour la