Styles de direction et types d’organisation
Le management pratiqué dans une entreprise dépend de plusieurs facteurs entre autres de son organisation. Dans les entreprises privées, le style de direction est marqué pas l’impératif des profits. Dans les entreprises publiques, des objectifs comme le service public et l’intérêt général modifient le management. Dans les entreprises du secteur de l’économie sociale, le management sera marqué pas l’histoire de l’entreprise et ses finalités propres. Certaines entreprises revendiquent une finalité sociale et emploient des exclus (chômeurs, anciens détenus). Ainsi la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, la structure de l’entreprise dirigeante (familiale ou pas) et la structure de l’organisation (hiérarchie centralisée ou décentralisée) influent également sur les styles de management. Dans les TPE (Très Petites Entreprises), le management est spécifique puisque l’entrepreneur seul a pris les risques, a mis les fonds et prend seul les initiatives. Le plus souvent, il a des stratégies relativement limitées et notamment en termes de croissance.
2 – Les styles de direction et la personnalité des dirigeants
La direction d’une entreprise est souvent symbolisée par un homme ou une femme qui marque d’une empreinte l’entreprise. Cette empreinte, plus ou moins importante, dépend de ses qualités relationnelles, de son comportement, de sa formation. Le dirigeant taylorien, pour qui la vie c’est « marche ou crève », a un style rigide et autocratique. Il prend ses décisions seul, il les fait appliquées par « la carotte et le bâton » et « visse et tais-toi ». Ce dirigeant est décalé par rapport au nouvel environnement, à l’exacerbation de la concurrence, à l’augmentation de la qualité et valorisation du progrès technique. Ainsi le nouveau manager est capable de mobiliser ses salariés. La GRH a donc énormément évolué depuis Taylor pour arriver à « l’entreprise du 3ème type ». L’évolution de la GRH est suivie par l’évolution