Stéréotype
La notion de stéréotype série de faits dont l’importance avait été perçue dans le passé, mais sans qu’on ait pu les relier entre eux de façon rigoureuse, Walter Lippman explique ce phénomène par l’existence d’un principe d’économie, par lequel l’individu penserait par stéréotypes pour éviter d’avoir à réfléchir à chaque aspect de la réalité « l’homme ne juge pas en fonction des choses mais des représentations qu’il a de ces choses »,l e stéréotype apparaît comme un élément de la structure des représentations.
Un phénomène de répétition le stéréotype évoque toujours l’idée d’un phénomène qui se reproduit à une multitude d’exemplaires, Comme il s’agit généralement d’opinions sans rapport avec la réalité objective, le stéréotype doit être rapporté à la notion de préjugé, l’un désigne avant tout une attitude, l’autre une structure d’opinion. P. H. Maucorps distingue ainsi les deux notions: «Le stéréotype se suffit à lui-même. Il ne supporte ni modification, ni rationalisation, ni critique; il est absolument rigide.» Contrairement au préjugé qui peut n’intéresser qu’un aspect particulier de sa victime, il fait disparaître celle-ci «derrière sa caricature».
La pensée stéréotypée
Les stéréotypes ressortissent d’abord à une certaine manière d’appréhender la réalité. C’est un mode de penser: on énumère une série d’attributs ou de caractères les jugements stéréotypés consistent à ramener tous les membres d’un groupe à des caractéristiques générales, ce qui s’articule sur une notion mythique
Stéréotypes et psychologie individuelle
C’est un trait remarquable du stéréotype qu’il tend à s’exprimer, la constitution de normes structurelles stables. pour Bruno Bettelheim «Les stéréotypes sont le résultat du déséquilibre entre les impératifs du surmoi et les pulsions inconscientes.»
T. W. Adorno explique la pensée stéréotypée: l’individu est désorienté parce que les processus sociaux obéissent à des lois qui le dépassent et l’aliènent; il en résulte