La liberté constitue pour les hommes un rêve à atteindre, un rêve peut-être un peu idéalisé. D’un côté, les hommes considèrent la liberté comme la possibilité de faire ce que l’on veut, absolument tout, sans aucune contrainte. Il s’agit d’une vision idéalisée de la liberté, la vertu recherchée lors des révolutions et lors des combats des hommes contre les tyrans. L’homme occidental se pense aujourd’hui comme libre de toute contrainte extérieure au sein de sa démocratie, un gouvernement instauré pour protéger la liberté sous toutes ses formes, c’est-à-dire le libre arbitre, la liberté d’expression, de culte …
Néanmoins je peux me demander si la liberté telle que l’on l’entend existe. En effet, qui pourrait prétendre n’être soumis à aucune contrainte ? Quand on a un choix à faire, on a toujours une contrainte, une préférence pour l’une de ces possibilités. Il existe toujours au moins une contrainte extérieure, celle des lois de la nature et de la physique, on ne peut donc pas être entièrement exempt de contraintes extérieures, ce n’est pas possible. La liberté doit donc être redéfinie.
Ainsi, la liberté peut-elle exister ? Les lois, les contraintes extérieures, les obstacles ne limitent-ils pas ma liberté ? Je peux donc me demander et cela constituera mon problème : ma liberté existe-t-elle à l’intérieur des contraintes visibles et invisibles qui se dressent autour de moi ?

La liberté selon la doxa serait de faire ce que l’on veut, mais liberté serait alors synonyme d’égoïsme ? L’Homme recherche toujours la liberté, serait-il donc égoïste ? Je ne pense pas, la liberté est un bien précieux de l’homme. Comme l’affirme Kropotkine, « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». La liberté est donc la coexistence d’égales libertés. La doxa est donc remise en doute, la liberté n’est pas faire ce qu’on veut.
La liberté s’exprime ainsi à tout moment, lors de tous nos choix. Si je prends l’exemple des artistes, je peux affirmer que la liberté ne