Sujet
Depuis deux décennies, le contexte économique est fondamentalement dominé par des facteurs de crise. Des réformes économiques structurelles dictées par des contraintes économiques sont en cours. Dans ce contexte, le devenir des micro-entreprises devient un enjeu porteur et urgent de nos sociétés. En effet, les micros-entreprises sont génératrices d’emplois, de production et de revenus. Elles favorisent la participation des pauvres et en particulier des femmes aux activités productives et elles assurent une répartition plus équitable des revenus. La notion de micro-entreprise recouvre des réalités diverses et des situations très disparates, d’où une infinité de définitions qui varient en fonction du degré de développement des pays qui l’adoptent et des objectifs qu’on veut lui assigner. Le concept de micro-entreprise n’a pas fait l’objet de travaux scientifiques importants. La majorité des économistes range la catégorie micro-entreprise dans le secteur informel. D’où la difficulté pour le chercheur de trouver de bons ouvrages consacrés à la micro-entreprise. L’intérêt porté par les pouvoirs publics aux micro-entreprises qui disposent de grandes potentialités en matière de création d’emplois pousse de nombreux chercheurs à porter un regard différent à celles-ci grâce a leurs caractéristiques économiques et sociales qui offrent aux armées de chômeurs des emplois et des revenus. La promotion du microcrédit a donné ses lustres aux micro-entreprises qui sont aujourd’hui chouchoutées par les décideurs politiques En foi de quoi, il nous appartient de cerner les notions de micro-entreprises et de microcrédit. L’activité de microcrédit consiste généralement en l’attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le microcrédit se développe surtout dans les pays en développement, où il