Superorganisme
Les insectes sociaux comme les fourmis ou les abeilles sont l'exemple le plus connu de superorganisme, mais on peut appliquer ce concept à d'autres communautés d'individus ou d'espèces. La théorie du superorganisme a notamment des applications en cybernétique.
Sommaire [masquer]
1 Définition
2 L'exemple des insectes sociaux
3 Un autre exemple : les siphonophores
4 Applications en cybernétique
5 Notes et références
6 Articles connexes
Définition[modifier]Un superorganisme est une colonie d'individus travaillant de concert pour produire un phénomène gouverné par la collectivité, le phénomène incluant toute activité « voulue par la colonie » comme collecter de la nourriture ou choisir un nouveau site de nidification[1]. C’est un concept sociobiologique selon lequel une organisation sociale, comme une communauté, transcende les organismes biologiques qui la composent.
On peut aussi voir le monde entier comme un superorganisme : il s'agit de l'hypothèse Gaïa. Dans un même ordre d'idées, l'écrivain et penseur des années soixante Timothy Leary suggère qu’il n’y a en réalité qu’un seul organisme sur la Terre : l’ADN. Il décrit toutes les espèces et les formes de vie physiquement indépendantes du superorganisme, et leur but : grandir sur la planète. Il clame aussi que l’ADN a précédemment grandi pour s’installer sur Terre, rejoignant les idées de panspermie.
Quelques scientifiques proposent de voir l'être humain comme un superorganisme du fait du système digestif qui contient 1013 à 1014 micro-organismes dont le génome collectif contient au moins 100 fois plus de gènes que notre propre génome[2], d'autres scientifiques proposent la théorie de l'hologénome (signifant littéralement génome entier),