Symbole
Le mot symbole vient étymologiquement du grec « sumbolon » qui désignait « un objet coupé en deux constituant un signe de reconnaissance quand les porteurs pouvaient assembler les 2 morceaux ». Il est important de noter les termes « signe de reconnaissance » et assembler.
Le symbole a notamment comme définition dans le dictionnaire Petit Robert : objet ou fait naturel de caractère imagé qui évoque par sa forme ou sa nature une association d’idée spontanées dans un groupe social donné avec quelque chose d’abstrait ou d’absent.
Le symbole est donc à distinguer
De l’emblème : figure visible adoptée par convention pour représenter une idée, un être physique ou moral (exemple le drapeau est l’emblème de la patrie, le laurier celui de la gloire).
De l’attribut : réalité ou image servant de signe distinctif à un personnage, une collectivité, un être moral (la balance est l’attribut de la justice).
De l’allégorie : figuration sous une forme souvent humaine parfois animale ou végétale d’un exploit, d’une situation, d’une vertu, d’un être abstrait (la femme ailée est l’allégorie de la victoire, la corne d’abondance de la prospérité).
De la métaphore : développe une comparaison entre deux êtres ou deux situations (l’éloquence de cet orateur est un déluge verbal).
Le symbole est un élément essentiel pour la maçonnerie.
Tout d’abord parce qu’il est constitué d’un support, d’un sens et d’un groupe humain qui reconnaît et partage la connaissance de ce support et de son sens.
Il est un signe d’appartenance parce qu’il n’a de sens que pour ceux qui en connaissent la signification. Il parle à celui qui sait. Il est donc nécessaire d’être initié pour accéder à la connaissance du sens et par là même du symbole,.
Le symbole est par contre muet pour celui qui ne sait pas. C’est donc à la fois un signe d’appartenance à un groupe et d’exclusion du groupe.
Le symbole permet de rassembler sous un seul point de vue,