Synergologie
En premier lieu, la communication fait partie intégrale de notre vie. Aucun etre humain ne peut s’en passer. Notre façon d’interagir se compose en trois segments soit 7% la communication verbale, 38% la communication vocale et 55% la communication non verbale.1 Cette communication non verbale porte le nom de synergologie et est connu de peu de gens. Selon Le Guide de la communication de Jean Martin, le non verbal est «Tout facteur entrant dans le phénomène communicatif qui ne concerne pas directement l’oral et l’écrit2». Chacun s’aide de la communication non verbale de son interlocuteur pour être en mesure de le juger. Inconsciemment, on se forge une idée de la manière d’être d’une personne en décodant les messages émis par ses expressions du visage, sa distance d’interaction, sa gestuelle, sa posture, son parfum et ses vêtements3. Ces éléments non verbaux, mais forts dans l’expression des sentiments constituent la communication silencieuse. Martin pense que la signification de celle-ci serait influencée par la culture et l’époque4.
Le fondateur de la synergologie, Philippe Turchet, pense plutôt que la communication non verbale est universelle. En effet, ses observations se concentrent davantage sur le corps de l’interlocuteur que sur son environnement. Les trois grands principes de la synergologie illustrent l’approche plus physique des recherches de Turchet. Les trois grands principes étant : «la statue, tatouage corporel des sentiments ; l’attitude antérieure, tatouage corporel de l’émotion et les micromouvements ; tatouages corporels des pulsions5».
La synergologie est-elle établie pas une démarche scientifique ?
Les réponses à cette question diffèrent selon les sources consultées.
Selon le fondateur, la synergologie est parenté avec l’école Palo Alto, puis s’appuie sur l’approche systémique de la neurobiologie, les deux étant des sciences. L’approche Palo Alto est «une approche de la communication