Synthèse : Des jugements, Les caractères XII La Bruyère.

Problématique : Nous verrons comment La Bruyère raisonne-t-il les hommes sur la guerre à travers un discours polémique ?

I- LA CRITIQUE DE LA GUERRE :

a) L’absurdité de la guerre :
L’utilisation de registre polémique et l’utilisation de l’argumentation directe. L’utilisation du présent et l’utilisation de la 1ère pers. du singulier, de la 2ème pers. du pluriel ainsi que la 2ème pers. du singulier. Arguments absurdes : utilisation d’antithèses « animaux/humains » pour montrer l’absurdité de leur actes.

b) La comparaison entre l’homme et l’animal :
Comparaison entre « l’éléphant et l’homme » qui met en place l’infériorité de l’homme par son comportement bestial (ligne 5)
Raisonnement comparatif : comparaison entre l’homme et les montagnes, l’homme et diverses espèces d’animaux. L’opposition d’une idée reçue, obtenue en suggérant une inversion du point de vue hommes/animaux : L’homme dit de lui-même qu’il est « un animal raisonnable », mais qu’en diraient les animaux si on leur demandait leur avis ?

c) Une morale barbare que l’homme prône :
Les hommes consacrent leur prétendue intelligence à perfectionner leurs moyens d’extermination. Dénonciation d’une sorte de paradoxe : l’homme met sa « raison » au service de la « déraison guerrière » ( Lignes 26-37)

L’utilisation de deux questions rhétorique qui remettent en cause la maxime « L’homme est animal raisonnable » (Ligne 8)

II- L’INJUSTICE DE L’HOMME :
a) La prétention de l’homme :
L’utilisation de termes péjoratifs : GN « espèces d’animaux glorieux et superbes » un rappel de notre condition, critique de l’orgueil humain, l’utilisation de deux synonymes.
Antéposition adj. « petits » qui donne des connotations péjoratifs à l’apostrophe. (une tonalité critique)

b) L’invitation à l’humilité :
« Petits hommes » apostrophe répétée 10 fois adressé aux hommes complétée par une série d’appositions pour rendre l’homme conscient et plus humble.