Synthèse sur le photojournalisme
Ce corpus fait de trois documents se propose d’aborder un aspect essentiel du thème sur le photojournalisme.
Problématique : Comment décrypter une photographie de presse et quelle information et quel témoignage lui accorder ?
Nous nous intéresserons de plus près aux textes de Frédéric Lambert, « Idées justes et idées fausses sur l’image photographique de presse » Le photojournalisme ; un texte d’Edgar Roskis, « A propos d’un Prix Pulitzer de photographies, images et vautours », Le Monde diplomatique, août 1994 ; et un texte d’Antoine Mercier, « Madame contre GIA », Télescope n°169, octobre 1997.
Tout d’abord nous étudierons le témoignage d’un photographe et la valeur de l’information de l’image.
Ensuite nous verrons la différence entre la description et l’intention d’une photo.
Nous verrons également la relation entre le texte et l’image.
Nous analyserons la dénonciation d’une atrocité et la force de son témoignage, ainsi que l’attente du lecteur.
Enfin, nous verrons que la photographie peut montrer le courage et la résistance ainsi que la possibilité d’accuser et de réprimer.
La photographie permet au photographe de témoigner par l’image tout en préservant la valeur de l’information, comme le montre le texte d’Edgar Roskis, où le photographe Kévin Carter témoigne par l’image du calvaire d’une petite fille Soudanaise. Ce dernier semble réaliser son cliché en suscitant l’action photographique, ce qui peut provoquer une confusion. Il démontre que la photographie dépend de la culture du lecteur et du groupe producteur et donc ne peut-être comprise par tous. Rarement, il existe quelques exemples de photographies falsifiées à des fins politiques.
Il est mis en évidence une différence entre la description d’une image et son intention, comme le montre le texte de Roskis où le photographe peut-être accusé de voyeurisme et suspecté de froideur face à l’horreur ; il serait un témoin passif.
La photographie de