Tartufe
En proposant un spectacle dans lequel les dévots sont présentés soit comme des ridicules (Orgon) soit comme des hypocrites (Tartuffe), il savait qu'il obtiendrait l'approbation du roi, les applaudissements de la plus grande partie de la Cour et les rires de l'aristocratie mondaine qui était la partie influente de son public dans son théâtre du Palais-Royal.
Louis XIV, qui avait applaudi la pièce à Versailles, dut se résoudre à interdire à Molière d'en donner des représentations publiques, à la demande de l'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, son ancien précepteur : l'Église et les dévots accusaient Molière d'impiété et lui reprochaient de donner une mauvaise image de la dévotion et des croyants. (Wikipédia).
Molière a pris ce nom de la comédie italienne où un personnage avait le surnom de « Tartufo » qui signifie « truffe » terme venant de l'ancien français « trufer » qui signifiait tromper et « truferie » tromperie (1175) (Alain Rey)
Tartufe (avec un seul f) est passé aujourd'hui dans le langage courant pour désigner un moraliste hypocrite dont les propos et l'action conduisent à l'inverse de la moral qu'il prétend défendre.
Aujourd'hui, l'ordre moral dominant et sa dévotion, ne sont plus représentés par l'église catholique comme au 17ème siècle mais est imposés par ceux qui se proclament bruyamment de gauche.
Le « Tartuffe » de Molière est aujourd'hui une femme ou un homme de gauche.
Le dévot.
Ce qui caractérise le dévot c'est le contentement, il s'aime, il s'apprécie, il est du bon côté de la morale dominante il est surtout soulagé à l'abri de toute hérésie et d'une possible mise au