08-02-2013 Nicolas Garneau

Lors de la fin du 19e siècle, l’écart entre les classes sociales est grand et le niveau de vie en est tout autant. Dans son œuvre Germinal, paru en 1885, Émile Zola a voulu apitoyer le lecteur en lui faisant voir de criantes inégalités sociales. Il expose la condition de vie, la relation avec l’argent et les relations entre chaque membre d’une famille de mineur et d’une famille de bourgeois.

Dans l’extrait du roman Germinal l’auteur met en relief l’inégalité des conditions de vie des deux classes sociales. La santé surabondante de la jeune fille de la famille bourgeoise : « Elle n’était pas jolie, trop saine, trop bien portante, mûre à dix-huit ans; mais elle avait une chaire superbe, une fraîcheur de lait, avec ses cheveux châtains, sa face rondeau petit nez volontaire, noyé entre les joues.» (texte 2, colonne 2, au bas). La gradation des qualificatifs de l’apparence de la jeune fille illustre qu’elle est bien portante et en bonne santé. À cette époque, être bien portant était signe d’une bonne santé. Le confort illustre aussi l’inégalité entre les classes sociales : « Dans le lit de gauche, Zacharie, l’ainé, un garçon de vingt et un ans, était couché avec son frère Jeanlin, qui achevait sa onzième année; dans celui de droite, deux mioches, Lénore et Henri, la première de six ans, le second de quatre, dormait aux bras l’un de l’autre, tandis que Catherine partageait le troisième lit avec sa sœur Alzire, si chétive pour ses neuf ans, qu’elle ne l’aurait même pas sentir près d’elle, sans la bosse de la petite infirme qui lui enfonçait les côtes. » (texte 1, colonne 1, au bas). La redondance dans la description des lits qui sont partagés entre frère et sœur, le manque d’espace pour chacun ainsi que le manque de confort permettent au lecteur de comprendre que la famille de mineur n’a aucun confort. Le manque de