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______________________________________________ « Un roman se limite-t-il à l’invention d’une histoire ? »

Ecrit en prose dès la fin du XIIe siècle, le roman est destiné à la lecture individuelle à la différence de certains autres genres tels que le conte. Le roman est un genre littéraire caractérisé pour l’essentiel par la mise en place de personnages présentés comme réels, de situations et d’intrigue. Sa principale compétence est d’éveiller la curiosité du lecteur face aux personnages et péripéties de l’histoire. Nous allons nous demander si le roman se limite à l’invention d’une histoire. En effet, la plupart des romans inventent des histoires mais ce n’est pas toujours le cas car les romans ont d’autres fonctions.

Tout d’abord, nous verrons la place de l’invention dans le roman, puis les différents types des histoires et enfin des personnages marquants.
La place de l’invention dans le roman est nécessaire car celui-ci est constitué de personnages fictifs étant inscrits dans des récits imaginés par l’auteur mais qui peuvent paraitre comme réels face au lecteur. Cela peut permettre une certaine liberté dans l’écriture du roman. On peut citer Zazie dans le métro de Raymond Queneau où l’auteur imagine la vie d’une jeune fille, Zazie, débarquant chez son oncle à Paris. Ce roman se caractérise, comme presque tous romans de Queneau, par sa forme structurelle et rigoureuse. On constate la légèreté et la facilité d’un rêve dans ce roman appartenant au domaine de la confusion et du déguisement dans lequel l’irréalisme est de plus en plus marqué, et de moins en moins masqué. En revanche, Queneau décrit à sa manière la vie parisienne quotidienne des années 50 dans une construction complètement imaginaire. Ce roman refuse quand même d’être le reflet du monde réel malgré une évidente histoire située dans la réalité historique de l’auteur, le Paris d’après-Guerre.