Texte argumentatif projet de loi c-4
Monsieur Nicholson,
Malgré le taux de criminalité à la baisse chez nos jeunes du Québec, il arrive encore que des jeunes commettent des crimes graves. Pensez-vous que nous devrions appuyer la mise en œuvre du projet de loi C-4 qui propose d’appliquer une peine d’adulte pour un jeune de 14 ans ( 16 ans au Québec ) qui a commis un crime grave ? Personnellement, j’y crois fermement, et ce, pour plusieurs raisons dont principalement parce que nous banalisons ces crimes et parce que je crois qu’il y a toujours une possibilité de réhabilitation.
En premier lieu, j’aimerais, Monsieur le Ministre, vous démontrer à quel point est-ce que nous banalisons les crimes gaves commis par des adolescents.
Prenons par exemple le cas de Madame Doucet Lacasse. Son fils a été sauvagement assassiné à coups de couteau par un jeune de 17 ans avec l’aide d’une dizaine d’amis.
Le tueur a écopé de 4 ans de prison et n’y a passé que six mois... À titre de comparaison, un adulte ayant commis un tel crime serait passible de l’emprisonnement à perpétuité avec une possibilité de libération conditionnelle après une durée minimale de 25 ans.
La différence dans ce cas-ci est bien entendu le fait qu’un mineur pourrait sortir de prison après seulement six mois de détention. Ne trouvez-vous pas qu’il est étrange que deux personnes différentes qui ont commis le même crime n’obtiennent pas la même sentence ? Après tout, n’ont-ils pas tous les deux enlevé la vie à quelqu’un ?
Bref, je crois que nous devrions juger le crime qui a été commis et non le criminel qui l’a commis.
En second lieu, j’aimerais vous convaincre des effets positifs engendrés par le projet de loi C-4 à l’égard de tous. En effet, ce projet de loi comporte de nombreux effets positifs, que ce soit envers le coupable ou envers les citoyens. Entre autres, comme l’explique l’avocat Claude Laferrière, « La loi C-4 permettra aux intervenants de développer un lien significatif, c'est-à-dire de l’influencer