texte d'exposé de Machine et Organisme de George Canguilhem
Canguilhem est professeur de la Sorbonne et aussi directeur de l’institut d’histoire des sciences. Il se situe dans la tradition de l’épistémologie française, il a été beaucoup influencé par Gaston Bachelard. Tandis que Bachelard s’est consacré principalement à l’analyse de la mathématique et de la physique, et encore de la chimie, Canguilhem a spécialisé plutôt l’analyse en médecine et en biologie.
Canguilhem commence à poser les questions sur la philosophie biologique, à partir de son premier ouvrage. C’est le normal et le pathologie qu’il a soutenu en tant que thèse en médecine en 1943, qui a été publié en 1965. Là il a traité des notions de la normativité, et l’histoire de l’institutionnalisation, autrement dit l’idées du positivisme inscrite dans la médecine moderne.
La connaissance de la vie est son deuxième œuvre qui a été publié en 1952, et réédité en 1965. Il s’interroge sur des questions et des difficultés de la biologie en tant que science, selon lui on ne peut pas appliquer simplement aux organismes les théories scientifiques, les modèles mécanistes ou chimistes.
La texte de machine et organisme se situe dans la partie de l’analyse philosophique de cette deuxième ouvrage. Ici il traite l’irréductivité de l’organisme à la machine autour de leur structure et fonctionnement, parce que ce rapport a été toujours considéré à sens unique, à partir de la machine vers l’organisme.
Canguilhem a établi l’explication en 4 parties ; la première partie est le sens de l’assimilation de l’organisme à une machine. La 2ème est les rapports du mécanisme et de la finalité, la 3ème est le renversement du rapport traditionnel entre machine et organisme. Et la dernière partie est les conséquences philosophiques de ce renversement.
On commence par le sens de l’assimilation de l’organisme à une machine. Canguilhem explique d’abord la relation