Texte de john stuart mill
Dans la deuxième partie John Stuart Mill admet que l'homme simple avec des désirs simples a toutes les chances de les voir satisfaits et donc d'accéder à son bonheur qui repose sur la satisfaction de tous ses désirs. Mill sous-entend que ceux-ci sont élémentaires et en accord avec les capacités intellectuelles de l'être inférieur comme par exemple se nourrir, être à l'abri et au chaud, vivre en famille ou se promener. A contrario l'homme aux capacités supérieures possède une multitude de désirs des plus basiques, qu'il partage avec l'homme simple, au plus sophistiqués tels que les activités intellectuelles et artistiques, la lecture ou la réflexion philosophique. Il prend alors le risque de ne pas les …afficher plus de contenu…
Il pourrait malgré tout être jaloux de son opposé qui jouit de tous les plaisirs qu'il convoite car il sait que lui ne pourra jamais satisfaire tous ses désirs et ne connaîtra pas la même félicité. Pour autant cela lui est égal puisque ce n'est pas ce type de bonheur qu'il recherche, ce n'est pas la satisfaction de tous ses désirs qui l'intéresse, pour lui le bonheur réside dans la somme de ses plaisirs ce qui implique une quantité de désirs supérieure. Le fait de ne pouvoir tous les satisfaire apparaît comme secondaire. C'est le prix à payer pour garantir son épanouissement