Théorie

2847 mots 12 pages
L’équilibre général walrassien

Adage de Whitehead : « Toute idée nouvelle a déjà été énoncée par quelqu’un qui ne l’avait pas découverte ». Cet adage s’applique en quelque sorte à l’œuvre léguée par Walras et à sa reprise, déterminante pour sa cohérence, par ses successeurs. De son vivant, les écrits de Walras, quand ils n’étaient pas ignorés, étaient rejetés par ses contemporains à cause de la position socialiste de leur auteur et de la complexité mathématique de ses théorèmes, ses seuls adeptes se trouvant au sein de l’Ecole de Lausanne, dont Pareto. C’est dans les années 1930 que ses idées vont réapparaitre, mais ce sont pendant les années 1950 qu’elles connaissent un véritable essor au point de s’imposer comme la doctrine à l’origine du libéralisme dominant depuis.

Présentation de l’auteur : naissance le 16 décembre 1834 à Evreux. Fils d’un intellectuel normalien. Obtient deux baccalauréats, en sciences et en lettres, avant de sortir de l’Ecole des mines sans diplôme et d’échouer au concours d’entrée pour Polytechnique. Publie un roman, Francis Sauveur, puis publie des ouvrages sur l’éco politique, la justice, l’idéal social. S’implique dans le mouvement coopératif à partir de 1860 car y voit un moyen d’améliorer la société. Puis obtient un poste de professeur d’économie politique à Lausanne en 1870, y restera jusqu’en 1892. Publie en 1874 son ouvrage principal : Eléments d’économie politique pure. En 1894, Pareto lui succède à la chaire d’éco de Lausanne. Meurt en 1910.
Il se définissait comme un « socialiste scientifique libéral et humanitaire ». Mais il était en désaccord avec le libéralisme orthodoxe des économistes français et le socialisme de Marx. Il souhaitait concilier socialisme et libéralisme, communisme et individualisme en se fondant sur un principe de justice hérité des idéaux de la Révolution française. Persuadé de la portée pacificatrice déterminante de son œuvre, il n’hésite pas à se déclarer candidat pour l’obtention du Prix Nobel de la

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