Tiers monde dans les relations international
La volonté du Tiers-Monde d’être indépendant des blocs est diminuée par l’énormité des besoins et des problèmes de développement impossibles à résoudre sans aide extérieure. L’aide au Tiers-Monde est essentiellement occidentale. De 1945 à 1970, 90% de l’aide provient des pays occidentaux et à peine 10% des pays de l’est. Dans l’aide occidentale, l’aide des EUA est, bien entendu, la plus importante.
Or, l’aide accordée ou refusée dépend du schéma socio-économique du pays solliciteur. Pour les EUA en particulier, le libéralisme économique devient un dogme politique et répugnent à aider des pays du Tiers-Monde qui s’engagent dans la voie ne serait-ce que d’un certain socialisme, ou du moins d’une économie planifiée. Le refus des EUA entraîne l’URSS à apporter son aide aux pays nécessiteux, si non elle encourt elle aussi une perte de prestige (ex. : l’Egypte de Nasser lors de la construction du barrage d’Assouan). L’URSS, de son côté, intervient surtout dans des projets de développement planifié et d’inspiration socialiste. Ne se sentant nullement responsable du sous-développement imputable au pillage du Tiers-Monde par les pays capitalistes, l’URSS accepte d’aider les pays qui s’engagent dans la voie du socialisme, et de préférence un socialisme de type soviétique donnant priorité à l’électrification (Egypte), ou à l’industrie lourde (Inde)... Les deux blocs sont donc présents dans le Tiers- Monde à travers des aides techniques, financières, de telle manière que la subordination économique du Tiers- Monde n’a pas cessé avec la décolonisation.
En effet, tout d’abord, l’industrialisation reste très insuffisante pour couvrir les besoins de développement. Ensuite, la croissance démographique entraîne une augmentation de la demande de produits alimentaires que les pays industrialisés sont souvent les seuls à pouvoir satisfaire. Il faut donc que les pays du Tiers-Monde exportent des produits