«Le Stade Toulousain était déjà haut dans la hiérarchie européenne, mais maintenant on peut vraiment dire qu'il est sur toit de l'Europe. De par ses structures et son avance dans de nombreux domaines, on peut dire que cette place est légitime. Sur la finale, les Toulousains ont vraiment pris la mesure de Biarritz devant. Le pack toulousain a étouffé les Biarrots. Or, sans Damien Traille derrière, le BO devait s'appuyer sur ses gros pour gagner des ballons et essayer de les faire vivre. Ils n'ont tout simplement pas pu le faire. La mêlée est souvent le pouls d'une rencontre. Samedi, il battait pour les Toulousains. Le BO a cependant su résister pour ne mourir qu'à deux points. Mais même en première période, où ils ont eu des moments de domination, les Biarrots n'ont jamais pu être vraiment dangereux. Et en seconde période, il n'y avait qu'une équipe sur le terrain. L'essai de Hunt a remobilisé tout le monde pendant les dix dernières minutes mais c'était trop tard.
«Le travail de Yannick Bru a payé»
Si le Stade Toulousain en est là, c'est notamment grâce à ses avants. Attention, Toulouse est bourré de talent au niveau de ses trois-quarts. Mais le pack a fait une saison exceptionnelle. Yannick Bru doit vraiment être félicité. Il a beaucoup apporté depuis qu'il est dans le staff et son travail a payé. Avec en figure de proue un William Servat dans une forme incroyable, les gros ont toujours montré la voie. En touche, ils ont toujours été très forts grâce à Jean Bouilhou. Et que dire de Thierry Dusautoir... Sur la finale, on peut juste regretter un certain manque d'efficacité derrière.
«Toulouse tourne la page Elissalde»
Avec le départ de Jean-Baptiste Elissalde, c'est une page qui se tourne à Toulouse. Le joueur a toujours été irréprochable. Je pense qu'il pourrait apporter beaucoup dans le staff. Son arrêt va imposer un recrutement au Stade Toulousain mais je ne me fais pas de souci. Ce club n'a aucun problème à attirer les meilleurs joueurs.
«Quatre ans