Le tourisme est une activité aussi vieille que l’homme lui-même. Mais son influence sur les mécanismes économiques ne date que de quelques décennies. Dans les époques anciennes, les moyens de communication que nous avons de nos jours n’existaient pas, il était donc nécessaire de se déplacer sinon pour son agrément du moins pour des affaires. Sans l’hospitalité qu’autrefois avait un caractère sacré et dans le devoir était renforcé par la religion, le tourisme n’aurait peut être pu se développer et devenir un des phénomènes économiques les plus importants du 20ème siècle.

Auparavant le voyage était le fait d’une élite aisée. De nos jours, les voyages sont devenus non plus le privilège d’une minorité, mais un phénomène de masse. En effet, plusieurs termes relatifs à ce type de voyage vont être mis en vigueur, tels que l’hôtellerie qui a commencé à s’appliquer à tous les établissements où les voyageurs peuvent être hébergés et nourris, et c’est vers 1860 (environ) que l’on construisit les premiers grands hôtels. Chose qui a donné un caractère universel au tourisme ; vu qu’on ne peut pas imaginer un Etat à l’échelle planétaire qui ne soit doté d’un organisme ayant en charge ce secteur. Actuellement, le tourisme rapporte gros à l’économie mondiale, c’est ainsi, il est une source importante de devises, dont vient sa qualification d’une «Industrie de Paix » qui est en passe de devenir le premier dans le monde.

Après 1672, Allemands, Polonais, Danois et Hollandais vinrent en France ayant « Un guide fidèle ». Deux circuits étaient proposés : le petit tour (Paris et le sud ouest) et le grand tour (Le sud et la Bourgogne). De la est venue l’expression « faire le grand tour ». Vers 1800, pour la première fois, le mot touriste est utilisé en Grande Bretagne. Pour le mot tourisme, il ne signifiait de façon explicite la théorie et la pratique du voyage qu’à partir de 1811. Cependant, on va se rendre compte de la complexité de cerner dans une définition toute la réalité