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Principal vecteur d’activité, la consommation finale a progressé de 5,5% (après 4,6% en 2012). Cette hausse a pour origine le dynamisme de la consommation des ménages (5,6% après 3,6% en 2012), principalement grâce aux revenus résultant de la bonne campagne agricole. La consommation publique est restée porteuse malgré les hauts niveaux atteints les années précédentes (5,4% après 7,9% en
2012).
L’inflation s’est accélérée pour atteindre 1,9% (après +1,3% en 2012), intégrant l’effet de la décision d’indexer partiellement les prix intérieurs de certains produits pétroliers aux cours internationaux du baril de pétrole.
2. Les déficits extérieurs s’atténuent mais demeurent élevés
En 2013, les importations et les exportations ont baissé, respectivement de 2% et de 0,8% par rapport à l’année précédente. Le déficit commercial a ainsi reculé de 3,2%. La baisse des exportations est due au recul de 23,3% des ventes de l’Office Chérifien des Phosphates (les exportations hors phosphates et dérivés affichant une progression de 7,2%). La détente des cours du pétrole a permis de limiter la facture énergétique et ainsi le montant des importations.
En 2013 toujours, les recettes du tourisme et des transferts financiers des Marocains non-résidents ont enregistré une légère régression, respectivement de 0,7% et 0,9%. Les opérations courantes ont ainsi affiché un déficit en recul (7,7% du PIB) par rapport à 2012 (10% du PIB). A noter également la bonne tenue des recettes d’IDE, en progression de 25,2%.
Au total, le Maroc a achevé l’année 2013 sur un stock de réserves de change équivalent à environ 4 mois d’importations de biens et services.
3. L’objectif gouvernemental