L'aérodynamique

Pour voler plus vite, un avion à besoin d'une forme aérodynamique, c'est a dire que l'air s'écoule de manière la plus fluide possible sur les contours de ses formes.
A l'approche d'une surface, l'aire a la propriété de freiner, la zone a l'abord de la surface ou l'air est ralentie s’appelle la couche limite, cette couche est responsable de la résistance de l'aire. Revenons a l'aviation, pour aller plus vite il faut donc moins de résistance a l'aire, c'est a dire une couche limite avec la plus petite surface possible.

Il y a 3 écoulements d'air possibles :

L’écoulement laminaire : c'est a dire de façon rectiligne et parallèle.

L’écoulement turbulent : Les trajectoires sont toujours parallèles mais plus rectilignes

L’écoulement tourbillonnaire : Lorsque les particules d'air partent dans tout les sens

Le but étant, pour gagner plus de vitesse, de se rapprocher le plus possible d'un écoulement laminaire au après contact avec la couche limite donc après contact avec l'avion.
Étudions maintenant plus formes d'objet au contact de l'air et observons la trajectoire de cette dernière après contacte avec l'objet :

Dans un premier cas, prenons l'exemple d'une surface plane mise a la verticale :

Nous pouvons constater qu'apres contacte avec la couche limite, l'aire prend une forme d'ecoulement tourbillonnaire, ce n'est pas l'effet rechercher.

Prenons maintenant l'exemple d'une sphère, d'une demi-sphère et d'une forme biseautée :

Nous pouvons voir avec ces 3 exemple que plus la forme de l'objet est fine et arrondie, plus on se rapproche d'un écoulement laminaire de l'air, c'est ce que les ingénieurs veulent rechercher avec la forme de la carlingue, une forme assez fine et arrondie pour que l'air s’écoule de manière la plus fluide possible, et avoir le moins de résistance, tout en gardant de la portance pour voler comme nous l'avions évoquer dans la partie I avec les ailes.