"Dans la haine nazie, il n'y a rien de rationnel. Nous ne pouvons pas la comprendre, mais nous devons comprendre d'où elle est issue et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer" Primo Levi.

Comme nous le demande Primo Levi, se souvenir reste aujourd'hui primordial, se souvenir des camps, se souvenir de la concentration, se souvenir des morts. L'oubli serait ici une grave insulte a ceux qui y sont morts et dont la cendre reste mélée, et pour toujours a cette terre.Ce serait un manque de sérieux et de dignité, il reste une seule ressource : se souvenir et se recueillir. Là où on ne peut rien « faire », on peut au moins ressentir. Il faut parler des camps et de l'extermination pour éviter qu'elle ne se reproduise, un travail sur la mémoire nous est indispensable. Cela implique que nous fassions la différence entre l'histoire et la mémoire : L'histoire est indispensable pour comprendre le passé, tandis que la mémoire est indispensable pour construire le présent. C’est l’élève lui-même, qui doit « se construire une mémoire » et une conscience, basées sur une connaissance rigoureuse des faits.
Nous pouvons nous demander pourquoi faire un tel voyage à Auchwitz-Birkenau ?
Nous allons tout d'abord étudier la " préparation et plus particulierement ce que l'on savait avant de partir, puis, élement historique nécessaire à la comprehension, l'idéologie nazie à travers Auschwitz-Birkenau et sa structure, nous aborderons les questions et interrogations qui persistent malgrès nos recherches.