Tragédie
La tragédie est un genre théâtral dont l’origine remonte au théâtre grec antique. On l’oppose à la comédie au contraire de laquelle elle met en scène des personnages de rangs élevés et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. La tragédie apparaît à Athènes au Ve siècle av. J.-C.. Elle est représentée dans le cadre des fêtes de Dionysos (fin janvier et fin mars).
Il existe plusieurs sortes de tragédie : • la tragédie humaniste : c'est un genre théâtral du Théâtre de la Renaissance. Elle consiste en une déploration passive d'une catastrophe. Le personnage est une victime, cette tragédie est essentiellement statique et linéaire voire pathétique. La tragédie met en scène des passions nobles et fortes. Elle part de quelques règles principales qui sont : - la division en cinq actes ; - pas plus de trois personnages parlant en même temps ; - le début de la pièce doit être le plus près possible du dénouement.
• la tragédie élisabéthaine : d’importants auteurs anglais écrivent des tragédies à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe : Christopher Marlowe, Ben Jonson et William Shakespeare. Elles reprennent certains traits de la tragédie antique mais s’en distinguent par l’absence d’unité et par un mélange de tons, notamment par l’insertion de passages comiques dans le texte.
• la tragédie grecque : c'est une manifestation caractéristique de l'Athènes antique du Ve siècle av. J.-C. La date de naissance précise de la tragédie grecque est inconnue.
• la tragédie classique française : délaissé au Moyen Âge, ce genre revit (assez tardivement néanmoins), grâce à la Sophonisbe, de l’Italien Trissino, qui est la première des tragédies à respecter la règle des unités. En France et en Espagne, à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le