Séance 1

Objectifs : introduction de la séquence (présentation des objectifs) et présentation de l’œuvre étudiée et de son auteur.
Support : « Art » de Yasmina Reza, Magnard, collection « classiques et contemporains »
Durée :
Modalités : lecture à la maison de la pièce et prise de notes en s’aidant des questions 2. 3.4.5.6. et 7 p.84.

I. Introduction de la séquence 3
Depuis l’antiquité on a pris l’habitude de classer les œuvres littéraires en différentes catégories appelées « genres ». On distingue ainsi le genre narratif (roman, nouvelle) et le genre dramatique (le théâtre).
Le premier représente un genre fictif sous forme de récit, le second met cet univers sous les yeux d’un public, imitant la vie réelle, avec des acteurs qui bougent, parlent et font croire au public, le temps de la représentation, à l’existence, en chair et en os, de leur personnage.

Le genre dramatique distingue des formes plus précise : la tragédie, la comédie, le drame romantique… On peut même distinguer des sous-genres : la tragédie antique, la tragédie classique, la tragi-comédie (Le Cid de Corneille 1637), le drame romantique (Hernani de Hugo), le drame bourgeois, le vaudeville… Et ces genres s’opposent entre eux : la tragédie est un genre noble qui traite de sujets élevés et importants, à la différence de la comédie qui traite de sujet plus frivoles.

L’objet de la séquence 3 portera sur l’étude d’une pièce moderne (1994) qui appartient au genre de la comédie, et plus précisément celui de la comédie de mœurs.
Nous étudierons d’une part la spécificité du texte de théâtre (contraintes et conventions) et d’autre part les spécificités de la comédie et ses évolutions à travers différentes époques.
Nous envisagerons également une étude du registre comique.

Rappel : un genre littéraire est un système esthétique, organisé selon des exigences, des critères internes et externes que les théoriciens n’ont cessé de formuler rigoureusement et les auteurs de respecter,