Traité budgétaire
En Mars 2012, les dirigeants des pays membres de l’Union Européenne, hormis le Royaume Unis et la République tchèque signent le traité budgétaire européen, officiellement appelé « Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique monétaire ». Ce traité a été initié par la chancelière allemande Angela Merkel et validé par l’ancien président Nicolas Sarkozy. Tout a débuté en 2008 lorsque la crise financière a provoqué une explosion de la dette dans certains états, suite à cela un certain équilibre budgétaire a été mis en place.
Marielle de Sarnez exprime ici une idée de solidarité européenne, en effet ce traité institue de nouveaux mécanismes de gouvernance : il instaure des règles imposant aux États de respecter des seuils de déficit. Il instaure en outre le Mécanisme européen de stabilité (MES), instituant donc la solidarité des pays européens aux États en difficulté. Le MES remplace le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité financière (MESF) mis en place dans l’urgence en 2010 et 2011 pour éviter la faillite de la Grèce. Si un état est en faillite il pourra donc prétendre à la solidarité des pays via ce mécanisme de stabilité.
La règle d’or pour Marielle Sarnez est un principe fondamental pour chaque état afin de réduire les dépenses et donc d’éviter « une crise ». Cette règle d’or est l’équilibre budgétaire, il s’agit donc pour chaque état de maitriser leur endettement et donc leur dépense. La dette d’un état ne doit pas dépasser 60 % du PIB et le déficit ne doit pas dépasser 0,5 % du PIB.
Selon la députée européenne centriste, cette règle d’or même non adoptée aurait été absolument nécessaire en France, en effet, au premier trimestre 2012, la dette de la France s’élevée à 89,2 % du PIB et son déficit était de 5,2 % ,or cette règle d’or comme il est dit ci-dessus impose un certains nombres de contraintes. Si la règle d’or n’est pas appliquée dans certains état,