Transformation violence scolaire
Constats et enjeux : tenir compte de facteurs essentiels :
- La dimension affective et les interactions sociales jouent un rôle dans le rapport de l’élève à l’école. Instinctivement motivé par les apprentissages, le jeune enfant peut s’en désintéresser en
grandissant …afficher plus de contenu…
La prévention de la violence est donc possible, avec une amélioration en parallèle des relations interpersonnelles et de la réussite scolaire des élèves. Tout apprentissage constitue une déstabilisation. Apprendre c’est remettre en question ce qui semblait connu. Or cela se produit sans qu’il soit possible de dissocier les neurones « cognitifs » des neurones « affectifs ». Comprendre pour mieux intervenir : l’hypohèse donnée est que les comportements violents diffèrent selon leur origine : en réaction à la frustration, la violence résulte d’un besoin de rendre l’autre faible ou mal à l’aise ; en réaction à de l’anxiété, le moi désorganisé est livré, sans défense, à ses impulsions anxiogènes et se …afficher plus de contenu…
Pour prévenir la violence
- Eduquer aux valeurs, en se gardant à la fois du laxisme et de la rigidité.
- Poser des interdits portant sur les actes et non sur les désirs.
- Faciliter la délibération consciente chez le jeune.
- Sécuriser affectivement le jeune tout en l’incitant à s’ouvrir à la nouveauté.
- Eviter les amalgames et permettre d’exprimer oralement son ressenti (le poids du langage).
- Bien distinguer deux catégories d’élèves violents (impulsivité par manque de contrôle ou violence par prédation).
- Aider le jeune à découvrir de nouveaux modes d’affirmation de soi.
- Aider les élèves à penser de manière non dogmatique (sevrage du sentiment de puissance vers un seuil de tolérance).