Dans nos sociétés actuelles, le personnel soignant a d’avantage l’occasion de fêter le centième anniversaire d’un pensionnaire. En effet, un grand nombre de personnes atteint un âge élevé dans la vie grâce à l’amélioration des conditions de vie et d’hygiène. En s’appuyant sur les données présentées par la revue « La santé de la l’homme » , la tendance au vieillissement de la population se confirme, avec près d’un habitant sur trois qui devrait avoir plus de 60 ans dans les années avenir. De plus, dans le même article, la pyramide des âges, présentée, met en évidence que l’effectif des soixante-quinze ans passera de 4,9 million à 10,9 million en 2050. Ces estimations ne sont pas sans conséquence sur notre société. Celle-ci doit s’adapter financièrement et socialement.
Dans le cadre de notre formation en soins infirmiers, il nous est demandé de réaliser un travail de fin d’étude. Son principal objectif est de nous initier au travail de recherche en soins infirmiers, de développer un sens du questionnement et de l’analyse de nos pratiques professionnelles. Et, j’ai donc choisi d’axer ma réflexion sur cette population, précédemment citée.
Les personnes âgées sont de plus en plus souvent au centre de l’actualité. La population vieillissante, de nouveaux problèmes se posent, tel que la perte d’autonomie pouvant alors entrainer un placement en institution. Avant d’entrer en EHPAD , la personne âgée devient dépendante, sa famille ne peut pas toujours l’entourer au quotidien. Les réseaux de soin EHPAD accueillent tous les publics. Dans la cadre de mon mémoire, j’ai ciblé une tranche de population bien précise. Ces personnes rencontrent un problème linguistique, une perte de la parole ; je les nommerai comme personnes peu communicantes. Ces personnes âgées peu communicantes ont comme tous autres résidents un vécu, une histoire, une religion, une mode de vie, des désirs, des besoins, une mode culturel propre.
L’intégration des personnes âgées peu communicantes peut