Travail et intégration sociale, Bruno FLACHER, collection Thèmes & Débats Sociologique, édition Bréal.

Dans cet ouvrage, l’auteur tente de nous faire comprendre la position accordée au travail dans les sociétés contemporaines et les relations, les liens sociaux, qui en résultent. Chose peu aisé puisque que le travail présente un double aspect sociologique et économique. Il va donc mettre en relation l’intégration sociale. Chacun de ces chapitres traitent un point du travail notamment celle de sa valeur dans la société, de son impact sur l’individu et les conséquences positives mais aussi négatives sur l’intégration de ce dernier, la place de l’individu dans la société toute en passant par les effets économiques et sociales de la division du travail.

1. Comment le travail est devenu une valeur centrale " L'approfondissement des échanges marchands, le développement du salariat, de la division du travail et du machinisme contribuent au basculent du travail concret en travail abstrait. " Le travail n'est plus le fait d'un individu mais du collectif. Cela efface toute singularité. Avec la révolution industrielle, la mécanisation fait du travail une notion extérieure à l'homme. De plus Adam Smith... mettant en place la division du travail, donne une dimension plus sociale du travail ainsi il donne une valeur aux produits réalisés par rapport à son implication dans le processus de production et donc permet l'intérêt individuel. En remontant à la philosophie grecque, on réalise que le travail est l'activité la plus dévalorisante puisqu'il modifie la nature des choses, et de plus travailler implique des contraintes, ce qui est contraire à une bonne vie. Il faut donc se débarrasser de tout ce qui se rapporte au travail et favoriser la recherche de la connaissance. Plus tard, ce mépris du travail s'est effacé grâce à la religion catholique. Le péché originel condamne l'Homme à travailler pour pouvoir se nourrir, vivre. Ainsi la réussite professionnelle est une