Jeudi 10 mai 2012

« Cher Monsieur Canalis,

Je me nomme Modeste Mignon. Je vous écris en ce jour, car je souhaiterais vous témoigner toute ma sympathie et mon admiration envers vos poèmes, que je ne cesse de lire. Votre poésie a réussit à apaiser les douleurs et les chagrins qui me tourmentaient. En vous lisant, j'avais l'impression que vous me parliez vraiment et que chaque poème n'était fait que pour moi et ma tristesse. A travers vos écrits, je ressentais un véritable soutien. J'avais la sensation que je pouvais tout vous confier et que le faire, enlèverait un poids considérable de mes épaules. J'avais véritablement le sentiment que vous m'écoutiez, que vous répondiez à mes questions, quel qu'elles soient, et que vous me consoliez. Pourtant, je ne vous ais jamais rencontré et ces poèmes ne me sont pas destinés.

Malgré tout, vous avez un véritable talent pour guérir les esprits les plus tourmentés, comme si vous saviez à l'avance les mots dont chacun a besoin. Je me demande parfois, si vous aussi, vous avez connus ces moments difficiles. Car comme on le dit souvent : une personne qui n'a pas vécu ce que l'on vit, ne peut pas savoir ce qu'on ressent. Tout parait tellement simple et enfantin avec vos poèmes, pourtant, vous donnez de l'importance aux pleurs, peu importe leurs origines. Vous ne faites pas de grands discours, mais vous savez toucher nos cœurs au plus profond. Vos mots simples, sont les plus beaux. Ils m'ont permis d'avancer. Ils me font ressentir, que dans ce grand monde, si nous sommes soudés, si nous sommes ensemble, il n'y a pas à avoir peur. Ils me disent aussi qu'il faut que j'apprenne à vivre avec ma tristesse, car c'est l'un des sentiments qui nous rend humain. Sincèrement, je m'extasie devant vos poèmes.

Selon moi, la poésie est faite pour évacuer ce que l'on a sur le cœur. En exprimant ses sentiments à travers une plume, de l'encre et du papier, on permet à notre esprit de faire le point sur les choses qui nous sont arrivées. J'ai