Travail sur l'art gothique
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Avant l’art gothique
L’art roman qui précède dans le temps l’art gothique, domine en Europe du début du XIe siècle au milieu du XIIe et même dans certains pays, jusqu’à la fin de ce dernier. Il a été forgé en 1818 par l'archéologue normand Charles de Gerville et est concrètement passé dans l'usage courant à partir de 1835
Il dérive de l'art carolingien qui, sur un fond de traditions romaines et gallo-romaines, qui s'est imprégné durant le haut Moyen Âge d'influences orientales d’Asie, de Proche Orient, de Byzance…
C’est une architecture d’équilibre des forces, massive, puissante et sombre. L’église romane est simple dans ses lignes et exempte de choses inutiles. Elle est caractérisée par l’arc en plein cintre et la voûte en berceau.
Cette architecture reflète le contexte de l’époque (la fin du Xe siècle est marquée par des violences, des famines et des épidémies) et les rapports de l’homme à Dieu (on redoute la colère divine et la fin des Temps).
Développement de l’art gothique
L’œuvre de l’Abbé Suger, qui souhaite agrandir sa vieille Abbaye de Saint-Denis en région parisienne marque la naissance de l’art gothique ; tournant le dos à un art médiéval austère et lourd, il veut apporter une spiritualité religieuse plus intense par trois aspects nouveaux et caractéristiques de l’art gothique : la luminosité, la hauteur et la gestion de la poussée.
Auparavant, on ne pouvait pas percer de nombreuses ouvertures dans les murs sous peine de provoquer l’effondrement de la bâtisse, ce qui assombrissait considérablement l’atmosphère intérieure.
De plus, les nombreux piliers intérieurs soutenant le poids du bâtiment restreignaient l’espace disponible.
Mais grâce au développement de l’art gothique, les cathédrales sont désormais percées d’amples portes, galeries et fenêtres en arcs brisés. La lumière en abondance dans ces édifices, La première des grandes cathédrales