Une randonnée à cheval
À tous les années, je me rends à l’étable pour faire des randonnées à cheval, avec Bourrasque. Cette année n’était pas une exception. Je ne sais pas c’est quoi qui m’attire tant vers la nature pendant de belles journées ensoleillées. Surement le fait que je peux me laisser aller et ne pas me préoccuper de tout le reste. C’est l’heure de monter. Une bonne respiration de prise et je suis assise dans la selle. Je détends tout mes muscles et je guide le cheval vers les sentiers. Plus aucuns sons de civilisation, seulement la nature qui me parle. Les oiseaux, les écureuils, les chevreuils et toute autre bestiole de la forêt chantent en harmonie. Je détourne des troncs d’arbres, monte des pentes et les descends. Mon corps est synchronisé à celui de Bourrasque. Nous fessons les mêmes mouvements ensemble. De loin, je peux voir la prairie. Des fleurs sauvages, des insectes partout. Mon nez capte tout les odeurs possibles. J’anticipe ce moment depuis longtemps. Je place mes pieds confortablement dans les étiers et j’ajuste les rênes. 100 acres de pré m’attendent, me séduits. Je fais faire deux tours au cheval et nous nous élançons au galop à toute vitesse. Une bouffée d’adrénaline passe à travers nos corps. Le vent qui me joue dans les cheveux et avec sa crinière. Nos cœurs battent au même rythme. Rien ne peut être mieux que ce sentiment de liberté. Je ferme les yeux, seulement pour quelques instants, et je sens mon esprit quitter mon corps. À force de courir le cheval devient fatigué. Nous ralentissons peu à peu jusqu’à ce qu’on soit à la marche lente. Je débarque et marche à côté de lui. Sa respiration est forte et rapide. Nous devons nous rendre au ruisseau. Nous marchons lentement pour récupérer notre énergie. 10, 15, 20 peut-être mêmes 30 minutes de marche avant d’y arrivée. Le temps ne presse pas, donc ça ne me préoccupe pas du tout. Enfin arrivée, je relâche la bride et laisse le cheval sa liberté, tout en gardant un œil sur lui. Il boit