Humanisme

I. L’Humanisme : c’est quoi ?

1) « Humanitas » chez les romains : toute chose élevant l’Homme à une place appart de l’Homme. L’humanisme est une philosophie qui met l’Homme et les valeurs humaines au dessus de tout. L’Homme doit être le centre dans tous les domaines. C’est donc une doctrine qui affirme la valeur de la personne humaine et vise à l’épanouissement de celle-ci. Ce mouvement, fait de l’Homme lui même l’objet de ses recherches, il doit tout faire découvrir. Enfin, c’est une conception philosophique pour laquelle l’Homme constitue la valeur suprême. L’humanisme, reprend les textes de l’Antiquité ; on assiste à un retour antique.
C’est pour cela, qu’au 16ème siècle, les lettres humaines forment la principale étude ainsi que les textes antiques. On étudie des auteurs gréco-latins, rupture totale avec la pensée du Moyen-Age. Les représentants sont Pétrarque, Erasme, Ficin, Pic de la Mirandole. L’humanisme est nait grâce à un changement d’esprit au 16ème siècle, de part les grandes découvertes (les voyages, la science, la médecine ainsi que les découvertes sur la planète). Cependant, ces transformations psychologiques provoque un sentiment de doute et d’incertitude, sur tout ce qui était certain. Au 16ème siècle, l’humanisme est reconnu comme un mouvement qui remet en cause toutes les doctrines.

2) La Renaissance est un renouveau culturel, artistique, politique et social à partir des idées de l’Antiquité. C’est une période de transformation et de renouvellement socioculturel de l’Europe occidentale, qui s’étend de la fin du XIVème siècle au début du XVIIème siècle. Sans que se produise une rupture brutale avec le Moyen-Age, les changements dans l’économie ont engendré des mutations sociales et politiques. Les faits principaux sont : la naissance de la notion d’Etat, accroissement démographique, essor des techniques (développement de l’imprimerie)…
L’humanisme étudie plutôt l’Homme en lui même, la médecine, les aspects