Un cœur simple, une œuvre réaliste de Gustave Flaubert, une nouvelle d'une quarantaine de pages, il commença la rédaction en 1875.L'histoire parle d'une femme, Félicité qui a cinquante ans, est au service de Mme Aubain, veuve endettée et mère de deux enfants, qui a dû emménager dans une maison héritée de ses ancêtres à Pont-l'Évêque.
L'extrait étudié commence par une petite description de l’intérieur de la maison de Mme Aubain, puis enchaine sur la description du personnage principale, Félicité. On commence par raconter le déroulement de ses journées et la qualité de son travail, puis une description physique.
Dans une première partie, nous commenterons le réalisme du personnage, et dans une seconde partie son portrait atypique.

Commençons par le réalisme du personnage.
L'extrait commence par une description des lieux détaillée (de la ligne 1 à 15), ce qui met le personnage dans une ambiance réaliste. La première chambre décrite est celle de Mme Aubain qui est décrite comme «très grande, tendu d'un papier à fleurs» à la ligne 2. Cette pièce est reliée par la une chambre plus petite, il y salon, un cabinet, une bibliothèque très remplie, on déduit donc que c'est un milieu plutôt aisé. A la ligne 16, on raconte le déroulement des journées de Félicité : «Elle se levait dès l'aube, pour ne pas manquer la messe» (ligne 16 à 17) on apprend ici que Félicité est une femme croyante ; «[...] et travaillait jusqu'au soir sans interruption» (ligne 17) Félicité est une servante modèle qui est très dévouée à sa maîtresse et qui fait un travail de qualité ; «Personne, dans les marchandages, ne montrait plus d'entêtement.» (ligne 20 à 21) cette information nous montre que Félicité est économe, elle fait des efforts pour dépenser et consommer le moins possible, ce qui est confirmé de la ligne 23 à 26, «Économe, elle mangeait avec lenteur, et recueillait du doigt sur la table les miettes de son pain, un pain de douze livres, cuit exprès pour elle, il lui durait vingt