Un barrage contre le pacifique - marguerite duras
Comme Suzanne, « Il l’appelait. Il l’embrassait » et s’accroche aux derniers souvenirs qu’il a avec elle. Tout deux sont donc régis par un désespoir assez puissant pour atteindre le lecteur. Ainsi, La mère est le personnage central du roman, ce n’est donc pas étonnant de la voir mourir à la fin du roman. Le récit de sa fin se caractérise par une dimension pathétique qui m’a touché personnellement et a fait de ce passage mon moment préféré du roman. Toute l’ambiguïté de leur relation familiale apparait alors par le sentiment de dévastation des enfants qui la qualifiait pourtant de « cinglée » mais qui l’adorait tout de même. Le personnage lui-même est ambigu par les sentiments contradictoires de son …afficher plus de contenu…
Cette lecture s’intègre particulièrement bien dans notre parcours « romans de l’énergie création et destruction ». D’abord, comme énoncé précédemment, dans cette œuvre nos personnages et particulièrement la mère consacrent énormément d’énergie à sa lutte contre le pacifique qui s’impose toujours mais aussi contre l’administration coloniale. Elle rassemble toute l’énergie dont elle est capable pour maintenir son monde notamment par ses renouvèlements incessants comme on a pu le remarquer notamment par les précisions « c’est la troisième fois qu’elle plantait des cannas (…) La sècheresse les faisait régulièrement crever mais elle s’obstinait » au début du roman qui