Urgence et suicide
EIDE 3ème année Janvier 2013
Analyse de la pratique
Deuxième période de stage
Hôpital ; bâtiment A ; services des urgences traumatique et chirurgicale Le service est composé d’un sas d’accueil, de deux salles d’attente debout et couché (la première pour l’attente de la prise en charge ; la seconde après auscultation pour la lecture des imageries, en attente d’un avis orthopédique ou viscéral plus spécifique ou encore l’attente d’une immobilisation), de 14 boxs dont un de « grande urgence, déchoquage » divisés en deux secteur l’un dit chaud, l’autre froid, d’une salle pour les immobilisations (plâtre, résine, attelles), d’une pharmacie, d’un office, … et de trois bureaux l’un médical, l’autre infirmier et le troisième pour les cadres. Le nombre de patient est variable ainsi que les pathologies rencontrées. Cependant les pathologies prévalentes dans le cadre des traumatismes sont du type fractures, entorses, traumatismes crâniens plus ou moins avec perte de connaissance, section de doigts, … et dans le cadre du viscérale sont des kystes, des douleurs abdominales … L’équipe médicale se compose de 6 externes et 3 médecins. L’équipe paramédicale se compose de 4 infirmiers (3 en service et 1 à l’accueil) de 3 aides soignants (2 en service et transfère de patient et 1 plâtrier) et 1 aide aux soins hospitalier. Ils travaillent en 12 heures et font des jours comme des nuits. Les équipes sont mixtes homme / femme et de spécialité urgentistes. Des téléphones portables de service sont utilisés afin que l’infirmier coordinateur de l’accueil puisse communiquer avec les ASD lors de lors déplacements, les médecins lors de leurs consultations.
Situation d’étude :
Un matin vers 11h30 à la suite d’un appel du SAMU pour accident de voie publique en attente d’une place en déchoquage, un homme âgé d’une petite trentaine d’année se présente par ses propres moyens aux urgences. Je me trouve derrière la banque avec