En réalité les seules choses qui me tiennent en vie ce sont ces veines et ces poignets. Ces veines assez solides pour supporter le poids de ces lames de rasoir de jours en jours et depuis deux ans. Mais le jour ou celles ci céderont, ce sera terminer, tout ces efforts fait pour survivre dans ce monde d'injustices ne m'auront mener qu'a un simple suicide, acte de lâcheté pur. Et ce sera le départ pour un aller simple vers un long voyage, un voyage dont personne n'est encore revenu. Alors je me dis que l'endroit ou nous allons doit etre si merveilleux qu'on refuse d'en repartir après y avoir mit les pieds, oui c'est ce que je me dis pour ne pas avoir peur de la mort. Ces poignets dont j'ai si honte a dire vrai. Ces poignets emplient de cicatrices qui ne s'effaceront qu'au fur et a mesure mais que d'autres recouvreront. Parce que c'est comme un cercle vicieux, un jour l'envie t'en prend, tu veux partir, partir loin de tous tes problèmes, ne plus voir la vie sous le même oeil. Et puis tu échoues, une fois, deux fois, trois fois, alors ca devient une auto-destruction tu le fais dés que tu vas mal, tes poignets souffrent autant que ton coeur au final. Mais tu continues parce que malgré toutes les promesses faites aux autres, c'est plus fort que toi. Alors tu caches tes poignets, la dernière fois ton entourage les regarder avec des airs de frayeur totale. Et puis tu n'assumes plus rien de tout tes actes de faiblesse. Tu prends peur de la foule, peur du regard des autres. Alors tu recommence chaque soirs, tu pleures chaque nuits, et le lendemain tu mets des pulls a manches longues, et tu fais semblant, tu caches tout ce désespoir derrière des sourires hypocrites, et tu fais croire que tu avances, que tu as oublié ton passé, alors que chaque seconde celui ci hante tes pensées, et que tu reste planté la où tout s'est arrêté. Si je peux terminer par une chose, c'est que ca fait mal, de parler de soi avec