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Ronsard : gentilhomme d'abord destiné à une carrière militaire et diplomatique Ronsard devenu subitement sourd à l'âge de 18 ans, devint humaniste et poète.
Parut en 1553 dans Les Amours de Cassandre.
Ronsard a écrit ce poème pour la fille d’un seigneur italien, Cassandre Salviati.
Ce poème est une petite ode (poeme lyrique qui parle d'amour) : qui à trois strophes composées de six octosyllabes. Chaque strophe comporte une rime plate, suivie d’une rime embrassée.
C'est un poème construit sur un mode dramatique, le poète montre une leçon parce qu'il est conscient de la fuite du temps, il veux faire partager ce sentiment à Cassandre et espère la persuader de partager son amour.
La première strophe de ce poème se présente comme une invitation ; on remarque que le poète invite Cassandre à aller voir avec lui si la rose est morte, et qu'elle n’a pas perdu ses pétales. Il y a allitération des sons « R », « S », « P ». Anaphore du mot « Mignonne », ce mot est répété trois fois dans le poème, pour chaque strophes.
Le poète décrit la rose en des termes appliqués d’habitude aux « vêtements » d’une femme :
le « Las! » qui commence la deuxième strophe annonce un mouvement exclamatif de surprise ; avec Cassandre devant le spectacle désastreux de la rose morte, le poète abandonne le ton de l’invitation et parle maintenant à l’impératif, prenant le rôle du maître qui interprètera une vérité pénible pour Cassandre. il y a allitération des sons« S », »L », »A ».
Dans la dernière strophe, le poète compare la jeunesse de la femme comme s'il parlait d'une fleur, c'est donc une méthaphore. La dernière strophe du poème le poète exprime le thème de Carpe diem : il faut saisir le jour présent et profiter du plaisir qui passe. allitération des sons « O », « N », « V ».
On voit donc que ce poème raconte une histoire, l'histoire d'un homme, le poète, qui, accompagné de la femme qu'il aime, une femme dans la fleur