Valenciennes au mérite
Les saisons se suivent et le Valenciennes FC résiste. Souvent promis à la relégation, les Nordistes arrivent toujours à tirer leur épingle du jeu, malgré les nombreux départs l'été dernier (Audel, Ben Khalfallah, Tiené...). Mais ne vous y trompez pas. L'exercice 2010-11 s'est avéré plus ardu qu'à l'accoutumée, puisque le VAFC, à l'instar de six autres clubs (Monaco, Nancy, Caen, Nice, Brest et Auxerre), a été concerné par la lutte pour le maintien jusqu'à l'ultime journée de Championnat (succès 2-1 face à Nice, 38e journée).
Invaincu à domicile en 2011
N'en déplaise à ceux qui ne jurent que par les clubs bling-bling, Valenciennes, vent debout, mérite amplement de rester parmi l'élite au regard des prestations délivrées depuis janvier : seulement trois revers loin de ses bases en 2011 et pas une défaite à Nungesser depuis le 11 décembre 2010 (1-2 contre le PSG, 17e journée). Sur l'ensemble des matches retours, VA se classe même septième à deux longueurs seulement d'une place en Ligue Europa.
Après Savidan, Pujol...
Grégory Pujol a largement contribué au maintien des siens. À 31 ans, l'attaquant originaire du Jura, au club depuis quatre saisons, s'est avéré une arme offensive redoutable. Ses mots d'ordre : abnégation et enthousiasme, à l'image de l'idole absolu de Nungesser, Steve Savidan. Avec 17 réalisations, Grégory Pujol a fait mieux que Savidan, qui en avait inscrit 13 en 2006-2007 et 13 en 2007-2008. Chapeau bas !
Quel avenir pour VA ?
Toujours difficile de rester optimiste lorsqu'un club change d'entraîneur (Daniel Sanchez remplace Philippe Montanier, parti pour la Real Sociedad) et que de nombreux cadres comme Pujol sont sollicités à droite et à gauche. VA, qui inaugurera son nouveau stade face à Dortmund le 26 juillet, ne pourra pas prétendre à autre chose que le