Valeur ajoutée
Les ménages qui sont rémunérés par les facteurs de productions : travail et capital. Ils possèdent des revenues du travail tel que le salaire et des revenues du capital tel que les intérêts, dividendes. Les administration publiques qui réalisent des prélèvements obligatoires ( impôts, cotisations sociales ). L'Etat et les organismes sociaux assurent le fonctionnement des services non marchands, répondant à des besoins collectifs de la population. Les entreprises qui ont pour objectif réaliser des profits. La part des bénéfices qui ne sont pas distribués permettent à l'entreprise de financer ces investissements
b) l'évolution du partage de la valeur ajoutée
Depuis la fin des années 70, le partage de la valeur ajoutée est marqué par 3 grandes périodes :
De 1978 à 1982, le partage se fait à la faveur de la rémunération des salariés au-delà de 60%.
De 1983 à 1989, la part des salaires dans a valeur ajoutée diminue et perd environ 5 points de % sur la période.
De 1990 à 2002, la part des salaires dans la valeur ajoutée se stabilise à un niveau à peine supérieur au minimum enregistré en 1989.
II. les conséquences d'un partage favorable au travail a) les conséquences du partage favorable au capital
On comprend facilement que le partage de la valeur ajoutée va donner lieu à des conflits : chacun veut augmenter sa part au détriment des autres: Si la part de la valeur ajoutée allant aux salariés augmente, on peut penser que cela va favoriser l'accroissement de la demande, et ainsi stimuler l'offre et donc l'emploi. Cependant pour augmenter l'offre, il faut aussi investir. Si la part de la valeur ajoutée allant aux actionnaires diminue, on peut craindre de plus grandes difficultés pour financer les investissements. Inversement si la part allant aux actionnaires augmente,