Venez en au fait
Premièrement on ôte des propos d’une personne tous les adjectifs qualificatifs, on élimine ainsi toutes les substances enjolivant ces propos. Ensuite on évite d’accorder trop d’importance à l’ordre dans lequel une personne raconte des faits, car cela peut nous piéger dans un raisonnement qui ne tient peut être pas la route. Enfin on s’intéresse au fait et surtout aux fondements de ceux-ci, pour essayer de savoir si on a affaire à une personne plus active à faire qu’à parler. On se pose donc les questions suivantes : Quelles sont les faits ? Ont-ils un lien ? Sur quoi sont-ils fondés ?
Il est facile de répondre aux deux premières questions, car la personne en face de nous nous récite les faits, et on remarque assez vite s’ils ont un lien entre eux. Mais la troisième est plus difficile, car cette personne qui est en face de nous et qui nous parle ne va peut-être pas citer ses sources pour chacun des faits qu’il nous récite. Un moyen d’avoir cette information est de mettre en doute les faits dont on ne connaît la source. Or, une personne dont les faits sont mis en doute à une heureuse tendance à les défendre en dévoilant ses sources.
Une fois qu’on a toutes ces informations, on peut s’attarder sur les sources, les fondements :
« Je le sais, c’est tout. » est un fondement dogmatique. Face à une personne qui vous dit cela vous avez le choix de la croire où non. En prenant le choix de la croire vous compromettez la connaissance du fondement du fait, et cette personne (en qui vous devriez avoir une confiance certaine) vous en prive.
« Je l’ai vu dans le journal. » est fondement qui peut être bon suivant le journal dans lequel il/elle s’est plongé pour en tirer un fait. Il faut se rendre compte que le fait a été pris par un journaliste, qui est