Dans son œuvre Essai sur l’étude de l’histoire, David Hume déclara qu’ « un homme versé dans l’histoire peut être regardé comme ayant vécu depuis le commencement du monde ». L’histoire a donc une réelle utilité pour l’homme. Elle lui permet d’acquérir des leçons du passé et d’accumuler l’expérience des générations précédentes. L’histoire est un vrai besoin pour l’homme. Ce besoin est à l’origine des diverses études historiques qui tentent d’interpréter et de restituer les évènements passés. Le terme histoire a été utilisé pour la première fois pas Hérodote. En grec historia signifie une enquête, une investigation. A vrai dire, l’histoire c’est tout d’abord l’ensemble de ce qui a eu lieu dans le passé, des évènements, des faits, qui se sont déroulés au sein d’un peuple ou d’une espèce. Mais si l’on revient à l’idée d’investigation, l’histoire c’est aussi une discipline qui consiste à nous restituer le savoir de ce passé de façon complète. L’histoire permet aux individus d’étudier et d’analyser des actes antérieurs. C’est là que l’historien joue une rôle important, il doit comprendre comment les faits se sont déroulés. Il va donc mener une enquête à partir de sources historiques (photos, témoignages, livres, documents) pour tenter de reconstituer le passé et de nous l'enseigner. Dès lors apparaît un écart entre l‘histoire, résultat de l’investigation dans le présent à partir des éléments du passé, et la réalité d’un fait historique. Pour réaliser une telle étude, il n’a pas d’autre choix que d’interpréter, et donc d’émettre des hypothèses. Sans doute que ces hypothèses mêlent vérité et mauvaise interprétation? Ainsi, apparaît le premier problème ; l’interprétation n’est pas toujours synonyme de vérité. La vérité est une réalité stable, profonde et essentielle qui s’oppose aux apparences. Le concept de vérité est le faite d’être conforme à la réalité telle qu’elle est, et non comment on se l’imagine. La science par exemple est une discipline qui introduit des lois