Victor hugo
Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la chambre des pairs, correspondance abondante. L’ensemble de ce qui a survécu de ses écrits (plusieurs lettres personnelles ont été volontairement détruites par ses exécuteurs testamentaires Paul Meurice et Auguste Vacquerie) a été publié chez Jean-Jacques Pauvert et représente presque quarante millions de caractères !
Il est né à Besançon en 1802, mais passe son enfance à Paris. Des séjours à Naples et en Espagne, à la suite de son général de père, l’influenceront. Il fonde avec ses frères en 1819 une revue, le Conservateur littéraire, qui attire déjà l’attention sur son talent. La même année, il remporte le concours de l’Académie des Jeux Floraux (voir Clémence Isaure).
Son premier recueil de poèmes, Odes, paraît en 1821 : il a alors vingt ans et ses études au lycée Louis-le-Grand lui permettent de le faire connaître rapidement. Il participe aux réunions du Cénacle de Charles Nodier à la Bibliothèque de l’Arsenal, berceau du Romantisme, qui auront une grande influence sur son développement. C’est avec Cromwell, publié en 1827, qu’il fera éclat. Dans la préface de ce drame, il s’oppose aux conventions classiques, en particulier à l’unité de temps et à l’unité de lieu, qu’il met véritablement en pratique dans la pièce Hernani.
De 1826 à 1837, il séjourne fréquemment au Château des Roches à Bièvres, propriété de Bertin l’Aîné, directeur du Journal des débats. Au cours de ces séjours, il y rencontre Berlioz, Chateaubriand, Liszt, Giacomo Meyerbeer et rédige des recueils de poésie dont le célèbres ouvrage des Feuilles d’automne.
Il aura, jusqu’à un âge avancé, de nombreuses maîtresses. La plus célèbre sera Juliette Drouet, actrice, qui lui consacrera sa vie et le sauvera de l’emprisonnement