Victor hugo, "ce que dit la bouche d'ombre" p.236
longue hypotypose (description très vivante qui met la chose décrite pratiquement sous les yeux) du vers 19 au vers 23 lorsque Victor Hugo assimile l’océan à un fauve : « ouvrir sa gueule » (vers 20), « rugir, rugissement » alors que l’océan souffle « une vapeur de bruit », il « se gonfle et lutte » (vers …afficher plus de contenu…
Le noir de la peinture évoque aussi celui de l’abîme. • L’impression de vie nous est donnée également par le rire du spectre qui se moque de l’homme enfermé dans ses croyances anciennes : vers 18 « prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ? » : À ce petit musicien qui se contente du son fluet de la flûte, il oppose le rugissement des flots. Aux vers 30 et 31 il continue à secouer ses préjugés : la nature ne « balbutie » pas, elle n’a pas une langue « épaissie » et enfin elle ne « bégaye » pas, elle n’est pas non plus une « Sourde-muette » : lorsqu’on s’adresse à Dieu, c’est qu’on a quelque chose à lui dire « vers 23 »,