Villes globales et mondiales
Introduction:
• Définition brève des termes du sujet: Le terme de ville globale, remplacé pour désigner celui de ville mondiale, a été proposé par Saskia Sassen en 1996 pour désigner les métropoles qui sont aussi des centres de commandement des réseaux de la mondialisation. Le qualificatif se veut plus précis que celui de ville « internationale » parce qu’il souligne que ces villes disposent de centres de commandement totalement partie prenante des réseaux de communication. On peut par ailleurs remarquer que plus on avance dans le temps, plus la mondialisation s’intensifie et plus un nombre réduit de lieux, les villes globales (la Triade : New-York, Londres, et Tokyo avant tout/ Paris, Milan, Francfort, Singapour en second lieu) voient leur rôle se renforcer.
• Limites thématiques, spatiales, et historiques du sujet: Ainsi l’étude des villes globales et mondiales nous amène à étudier le fonctionnement, l’organisation particulière des territoires de ces dernières, les dynamiques qu’elles illustrent, et cela afin de comprendre au mieux ce qui fait leur puissance. En outre, le sujet semble devoir être traité en parallèle avec celui du processus de mondialisation, les villes globales étant les actrices principales de ce dernier. De ce fait, il semblerait pertinent d’ancrer notre étude dans l’intervalle de temps situé de la période précédent la fin de la seconde guerre mondiale, jusqu’à aujourd’hui ; car c’est environ à partir de 1945 que l’on a pu constater une soudaine accélération et intensification du processus de mondialisation.
Problématique: On en vient donc à se poser des questions : Quels sont les critères particuliers que décèlent ces villes et qui font leur puissance ? Ce nouvel état de fonctionnement du monde, c’est-à-dire cette présence imposante de la mondialisation, est-elle réellement ou non à l’origine de ce nouveau type de métropole ? Comment expliquer que seul un nombre réduit de lieux voit leur rôle se