I-2 : Un nouveau problème apparaît, la violence au travail.

Selon l’INRS (institut national de recherche et de sécurité), les formes de violence les plus exercées en entreprise sont le harcèlement moral et le harcèlement sexuel. Mais on assiste aussi à d’autres violences aussi importantes telles que des comportements menaçants, des menaces orales ou écrites, des excès verbaux, des agressions physiques.
Elles sont de plus en plus présentes en entreprise et se manifestent de différentes manières : insultes, brimades, intimidations, conflits, bousculade, destruction matérielle… Une enquête sumer de 2003, a permis de relevé qu’un salarié sur six estime « être l’objet de comportement hostiles dans le cadre de son travail ».

Le harcèlement moral se caractérise selon l’INRS par la répétition d’actions malveillantes ayant pour but ou conséquence une détérioration des conditions de travail susceptible d’affecter la dignité, la santé et l’avenir professionnel de la personne. En outre, Chantal Rogerat, dans son œuvre « harcèlement et violence : les maux du travail », estime que, l’évolution des conditions de travail serait, non pas la conséquence, mais l’une des causes de cette violences au travail. En effet, l’intensification du rythme de travail, et l’élargissement de la charge intellectuelle augmente le stress du salarié, ainsi que les conflits entre eux.
Le harcèlement sexuel concerne « les agissements de toute personne dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle ».

La répétition au quotidien de ces violences peut atteindre gravement la santé physique et santé psychologique du salarié. Il y a donc des risques psychosociaux, par exemple, le salarié peut souffrir d’angoisses, d’insomnie, d’un sentiment de culpabilité…
Il arrive également que ces violences dégradent les relations de travail, et, à terme, le climat social de l’entreprise. C’est pourquoi il est important de les prévenir et d’agir en conséquence. Il est alors important que la direction