Violence et jeux video
Le récent développement des jeux vidéo s’est accompagné, comme pour la télévision à son époque, d’une condamnation de ces jeux accusés d’avoir une mauvaise influence sur les joueurs, et de les rendre violents.
Une présence certaine de la violence au sein des jeux
Certes, un certain nombre de jeux comporte une dose de violence. Rien d’illogique à cela dans la mesure où la moyenne d’âge des joueurs se situe autour de 30 ans. Afin de permettre aux parents de distinguer les jeux destinés à ce public adulte de ceux qui sont adaptés à leurs enfants, un système pan européen de classification, le système PEGI , a été mis en place. La présence de violence au sein du jeu est indiquée par le logo suivant
[pic]
Celui-ci doit être relié à l’âge minimum conseillé pour ledit jeu.
Par ailleurs, la violence n’est pas une composante essentielle des jeux vidéo. Un grand nombre de jeux existants ne comportent ainsi aucune violence et sont parmi les plus populaires : c’est le cas de beaucoup de jeux de sport, de réflexion, de plate-forme.
Néanmoins, lorsque les jeux vidéo contiennent de la violence, il convient de remarquer que celle-ci n’est que très rarement à la base même du jeu. Rares sont ceux qui reposent exclusivement sur de la violence. Il est en effet quasi obligatoire pour l’éditeur de développer un scénario, une trame, un espace visuel et des finesses narratives qui vont donner au jeu une crédibilité sur le marché. De là découle la nécessité de s’interroger non pas sur la violence en elle-même mais sur sa contextualisation dans l’univers de jeu.
Ainsi, la violence dans un jeu ne se vit pas forcément comme telle. L’appréciation de l’environnement du jeu est déterminante pour évaluer l’impact que peut avoir la violence sur un joueur, adulte ou enfant. Un jeu dans lequel il est nécessaire de tuer ses ennemis pour progresser peut être vécu de manière fondamentalement différente en fonction du gameplay qu’il propose, de la tonalité