Violence te democratie
Sujet: Démocratie et violence : atypisme politique récurrente et paradoxe humaine
Il est triste et opportun de nous questionner en ce 21eme siècle, ce que nous Africaines et Africains devrions comprendre ou entendre exactement par démocratie. Je suis certain au vu de ce qui se passe sur notre continent, qu’une confusion ou malentendu sur les principes de la démocratie existe malgré le nombre d’érudits que renferme nos gouvernements (ceux et celles a qui nous avons confiés la gestion de notre patrimoine commun pour nous sortir du marasme socio-économique). Cela peut vous paraître paradoxal et décevant, mais je crois que nous sommes toujours dans le processus de recherche de système politique qui sied le mieux à notre culture, et de la renaissance depuis l’acquisition par de grandes luttes des indépendances. Sommes-nous certain des choix politiques et de ce que nous voulons objectivement pour nos peuples ? Est-ce que ces choix ou systèmes politiques épousent nos cultures et aspirations ? Sommes-nous libérés du joug colonial, pour plonger à la dérive dans l’oppression sanguinaire et l’humiliation de nos propres peuples que nous voulions libérer de l’’exploitation et soumission étrangère ? De quelle démocratie parle-ton sérieusement en Afrique ?
De la Côte d’Ivoire (7/12/1993), ou la mauvaise gestion d’une transition ou alternance du pouvoir, conjuguée avec la création d’un concept nouveau ambigüe à relent politique a presque anéantie l’espoir d’une Afrique forte, prospère et pacifique. Le paradoxe est que cette forme de succession constitutionnelle à relent monarchique semble être l’atout des constitutions africaines, et s’apparente à une nostalgie de retour aux systèmes monarchiques (désignation par article constitutionnel du successeur ou dauphin ou favori) des sociétés précoloniales. Pour toute âme avertie, l’analyse saine de la scène politique ainsi engendrée ne pouvait qu’aboutir à la révolution observée, quelque soit sa