Voltaire, traité sur la tolérance

503 mots 3 pages
« Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié ; ils étendent les pensées dont on leur présente le germe ; ils corrigent ce qui leur paraît défectueux, et fortifient par leur réfléxion ce qui leur paraît faible. » (Voltaire)
Extrait de la préface ajoutée en 1765 au Ditionaire philosophique portatif (1764) de Voltaire
Le Traité sur la tolérance de Voltaire est-il écrit, si oui par quels moyens, de telle manière que le lecteur soit impliqué dans la lecture et qu’il puisse trouver de l’utilité à cet ouvrage par cette implication ?
Afin qu’une telle lecture soit possible, Voltaire ne doit pas imposer ce qu’il pense comme des faits établits, ce qu’il évite justement au commencement du chapitre IV : « Il me semble que ce n’est pas raisonner que de dire : «Ces hommes se sont souevés quand je leur ai fait du mal : donc ils se soulèveront quand je leur ferai du bien. » ». Par l’expression « il me semble », Voltaire précise qu’il s’agit de son point de vue, mais ne ferme pas au lecteur la possibilité de réfuter cette opinion.
Aussi, Voltaire ne fait que des suppositions, s’interroge et emploie le conditionnel : « Si la persécution contre ceux avec qui nous dsputon était un action sainte, il faut avouer que celui qui aurait fait tuer le plus d’hérétiques serait le plus grad saint du paradis. Quelle figure y ferait un homme qui se serait contenté de dépouiller ses frères, et de les plonger dans des cachots, auprès d’un zélé qui en aurait massacré des centaines le jour de la Saint Barthélemy ? ».
Voltaire écrit son livre dans la perspective d’une telle lecture et l’exprime explicitement à la fin du chapitre IV : « Je supplie tout lecteur impartial de peser ces vérités, de les rectifier, de les étendre. Des lecteurs attentifs, qui se communiquent leurs pensées, vont toujours plus loin que l’auteur. ». Ainsi, Voltaire désire que son ovrage soit utile à ses lecteurs, d’après la préface ajoutée en 1765 au Dictionnaire philosophique

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