Voltaire
Le traité sur la Tolérance écrit en 1763 par Voltaire, philosophe et écrivant Français du XVIIIème siècle, est un livre qui s’engage à vaincre le fanatisme religieux et les superstitions.
Il a été écrit après l’injustice subis par Jean Calas, un protestant toulousain accusé à tort d’avoir pendu son fils, qui selon les rumeurs, voulait se convertir au catholicisme. Jean Calas subi une erreur judiciaire à cause de sa religion car en effet à cette époque le protestantisme a été interdit en France par Louis XIV. A travers ce traité de la tolérance Voltaire veut persuader aux français et plus particulièrement à tolérer les autres religions.
Nous essaierons de répondre à la question « Comment Voltaire procède t-il pour dénoncer la violence » Premièrement nous verrons l’implication de Voltaire dans son propre texte et son aspect dénonciateur dans un texte argumentatif puis en second lieu nous verrons comment Voltaire arrive à persuader ses lecteurs de l’importance de la tolérance en soulignant le retard sur la France du principe des droits de l’homme ainsi qu’au niveau de la tolérance en comparant l’Angleterre à la France.
Le traité de la Tolérance est donc un texte argumentatif.
L’implication du locuteur dans ce texte est très marqué.
En effet, dans cet extrait du chapitre X du traité de la Tolérance, Voltaire parle à la première personne du plurielle, en effet il s’inclus dans ses propos par le biais du pronom « nous » avec par exemple « C’est nous chrétiens, c’est nous qui avons été persécuteurs, bourreaux, assassins ».
Effectivement il ne jette pas la pierre à ses lecteurs puisqu’ils se considèrent lui-même coupable. En effet au début de l’affaire de Jean Calas, Voltaire croyait tout comme les autres qu’il était coupable, en effet Voltaire n’avait pas de sympathie particulière avec les protestants si bien qu’il alla jusqu’à écrire dans une lettre privée au conseillé Le Bault « « Nous ne valons pas grand'chose, mais les